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Apocalypse littéraire
15 septembre 2008

la culture

LA   CULTURE

Approche de la notion : texte de Platon, extrait du Protagoras

Ce mythe est retravaillé par Platon et contient un certain nombre de vérités concernant la différence entre animalité et humanité. La place de l’homme dans la nature. Il nous révèle quelque chose à propos de la condition humaine.

Première idée : là où l’animal est tout entier nature, l’homme, lui, est déstiné à la culture. L’animal possède des aptitudes naturelles qui lui permettent d’être parfaitement adapté en vue de la survie de l’individu et de l’éspèce. Il possède une forme d’intelligence (Instinct).

Instinct : comportement automatique, inconscient et hériditaire des animaux ( chez les mammifères, il y a une souplesse dans le comportement même s’il reste déterminé par la nature. L’animal n’a pas d’histoire)

L’homme est histoire, l’humanité est le fruit d’un artifice.

Pour surmonté le dénouement originel, Prométhé vole aux dieux deux aptitudes : La maîtrise du feu et la connaissance des arts : la rationalité : l’usage de la raison.

Art : entendu au sens grec, étymologie : ce qui est de l’art n’est pas de la nature, ce qui n ‘est pas produit par la nature mais par l’homme, l’art est la réalisation, la concrétisation d’une idée, d’une intention.. (ex : la poèsie, la grammaire, le langage, la technique, la stratégie)

La connaissance des arts est la capacité d’invention.

Rousseau « perfectibilité » : se perfectionner tant sur l’individu.

Le vole de Prométhé

Le vole démontre que ces choses n’étaient pas réservées aux hommes relevant du pouvoir divin.

En se voyant attribué ces pouvoirs, l’homme devient tel un Dieu. Il s’élève au dessus de la nature. Il manque tout de fois aux hommes la science politique.

Langage : l’archétype de la culture.

L’être humain est un être social, l homme est déstiné à vivre avec ses semblables et n’arrivent pas à s’entendre. Il lui manque la science politique ( polis : cité) l’art de gouverner la cité.

Rapports animaux : force

Rapport humains : loi ( il faut lui donner des vertues)

(réfléchir sur la pudeur et la justice) deux vertues indispensables à l’homme

L’enfant n’est pas pudique, de même que les animaux, ils ne connaissent pas la pudeur de par leur innocence et leur spontanéité instinctive et enfantine.

La justice est la vertu du droit des hommes.

La pudeur et la justice

L’homme se voit attribuer deux vertus qui ne sont pas la science politique mais à partir desquelles il va pouvoir inventer les moyens du bien vivre ensemble : l’art politique. La politique qualifie l’ensemble des moyens qui permettent d’organiser la vie en société. La pudeur et la justice : deux vertus ( attitude qui produit les effets esquontés, attendus.)

Au sens moral, la vertu désigne une capacité à faire ce qui est considéré comme bien. Disposition individuelle. Si pudeur et justice sont des vertus, c’est parce qu’elles peuvent permettre de contrarier les tendances égoistes et d’instituer au minimum de respect entre les hommes. Remarquons dans le texte que les deux vertus sont partagées par tous les hommes de manière égale.

Ce qui explique que personne ne pourra invoquer un manque de vertu pour justifier d’avoir commis un crime et se déresponsabiliser. Si tous les hommes possedent ces vertus, tous les hommes ne sont pas nécessairement vertueux. Utiliser la vertu, la mettre en œuvre. Etre vertueux. Repère : en acte, en puissance. Tous, conscience morale, en puissance des êtres moraux. 

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